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Les chèques postdatés ou PDC sont généralement émis pour couvrir les paiements futurs dans diverses transactions. Les PDC sont utilisés pour les paiements de prêt et de location d’unités résidentielles et commerciales. Les PDC sont également utilisés pour les paiements dans les accords d’approvisionnement et les transactions commerciales non liées au prêt. Maintenant que le gouvernement a imposé un délai de grâce de 30 jours (voir extension de la quarantaine), ce qui arrive aux PDC et le risque d’être accusé en vertu de la loi sur les contrôles de rebond (Batas Pambasa Blg. 22)?
Il ne peut y avoir de réponse générale ou d’opinion sur cette question. Jusqu’à présent, le ministère des Finances (DOF) a publié les règles d’application pour l’octroi d’un délai de grâce de 30 jours pour TOUS les prêts, conformément à la loi de la République No 11469, également connue sous le nom de “Bayanihan to Heal as One Act”. Ce délai de grâce s’applique pendant la période de quarantaine communautaire renforcée (ECQ).
La Loi de la République No 11469 et ses directives d’application couvrent également les loyers des logements. Bien que le délai de grâce de 30 jours pour les loyers résidentiels soit déjà effectif, nous ne voyons pas encore les règles d’application, le cas échéant, qui seront publiées par le ministère du Commerce et de l’Industrie (DTI).
Pour être responsable de la violation de la Loi sur les contrôles par rebond, les éléments essentiels suivants doivent être présents:
- (1) la réalisation, le tirage et l’émission de tout chèque à demander pour compte ou pour valeur;
- (2) la connaissance du fabricant, du tiroir ou de l’émetteur qu’au moment de l’émission, il n’a pas suffisamment de fonds ou de crédit auprès de la banque tirée pour le paiement intégral du chèque lors de sa présentation; et
- (3) le déshonneur subséquent du chèque par la banque tirée pour insuffisance de fonds ou le déshonneur du créancier pour la même raison n’avait pas le tiroir, sans motif valable, ordonné à la banque d’arrêter le paiement.
Le délai de grâce de 30 jours signifie que le prêt ou le loyer n’est pas encore payable et, par conséquent, le chèque postdaté ne doit pas être déposé ou, s’il est déposé, la banque tirée ne doit pas le traiter, ce qui signifie qu’il n’y a aucune occasion pour que le PDC soit déshonoré. En l’absence de cet élément, il ne peut y avoir de responsabilité au titre du BP 22 pour les PDC arrivant à échéance pendant la période ECQ.
Il est important de noter que toute entité qui refuse ou omet d’accorder le délai de grâce de 30 jours est pénalement responsable en vertu de l’article 6 (e) de la RA 11467. Cela signifie que le bénéficiaire du PDC, qui est normalement le propriétaire ou l’entité qui a accordé le prêt, peut être accusé de violation de la RA 11467 dans le cas où il dépose le PDC.
Le problème pratique avec les PDC est le suivant — les banques sont-elles tenues de vérifier la nature des PDC avant de les traiter pour la compensation? Dans tous les cas, même si le PDC couvert est déposé, dédouané et déshonoré, il y a suffisamment de raisons de soutenir qu’il n’y a toujours aucune responsabilité pour les chèques rebondissants en vertu du BP 22.
Le délai de grâce ne couvre que les transactions de prêt et les paiements de location pour les unités résidentielles. Le délai de grâce ne couvre pas les autres transactions, telles que les transactions commerciales sans prêt et le loyer des unités commerciales.
Mise à jour: Le Ministère du Commerce et de l’Industrie (DTI) a ensuite publié les lignes directrices pour la période de grâce de 30 jours pour les loyers, couvrant à la fois les loyers résidentiels et commerciaux (voir Période de grâce pour les Loyers (Résidentiels et MPME) pendant la Quarantaine communautaire renforcée). Il y a une disposition intéressante dans la Circulaire du mémorandum DTI No 20-12, qui se lit comme suit: “Les bailleurs ne sont pas tenus de rembourser les loyers résidentiels et commerciaux payés par les locataires pendant la période de quarantaine. Dans ce cas, le bailleur accordera un délai de grâce d’au moins 30 jours à compter de la prochaine date d’échéance des loyers résidentiels / commerciaux sans intérêts, pénalités, frais et charges en cours.”Si nous harmonisons toutes les dispositions, nous aurons les scénarios suivants:
(a) Si le loyer a été payé en espèces, le locataire ne peut pas demander de remboursement, mais le délai de grâce de 30 jours sera appliqué le mois suivant.
(b) S’il existe un PDC pour le loyer et que le bailleur l’a déposé avant l’entrée en vigueur de l’exigence de délai de grâce (ou si le locataire ne s’y oppose pas ou, conformément à la MC 20-12, ne signifie pas l’intention de se prévaloir du délai de grâce), alors (a) s’applique.
(c) Si le bailleur dépose le PDC après l’effectivité et que le chèque est autorisé, nous devrons alors nous pencher sur la question de savoir si le bailleur est pénalement responsable du défaut d’accorder le délai de grâce de 30 jours. Cette responsabilité est explicitement prévue dans la loi RA 11469.
(d) Si le bailleur dépose le PDC et que le chèque rebondit (le locataire a émis un “ordre d’arrêt de paiement” ou que le compte est insuffisamment financé), les discussions ci-dessus, en ce qui concerne les PDC pour les prêts, s’appliquent.
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