L’USURE NORMALE EXPLIQUÉE

QU’EST-CE QUE L’USURE ORDINAIRE?

La définition typique de l’usure ordinaire est la suivante:

“La détérioration qui se produit sur la base de l’utilisation à laquelle le logement locatif est destiné et sans négligence, négligence, accident, ou mauvaise utilisation, ou abus des locaux ou du contenu par le Locataire ou les membres de son ménage, ou leurs invités ou invités.”

En d’autres termes, l’usure ordinaire est la détérioration naturelle et progressive de la maison au fil du temps, qui résulte de l’utilisation normale du bien par le locataire.

Par exemple, la moquette d’une propriété, ou même la peinture sur les murs, s’use dans le cours normal de la vie. Les tapis deviennent filaires et la peinture peut s’estomper ou se décoller. Même le Locataire le plus responsable ne peut pas empêcher le processus de vieillissement, et un tribunal ne fera pas payer au Locataire les dommages résultant de ce processus.

QU’EST-CE QUI N’EST PAS UNE USURE ORDINAIRE?

Un gestionnaire peut faire payer un locataire pour les dommages si le locataire a aidé le processus de vieillissement ou n’a pas utilisé la maison de manière normale. Un tapis porté par des gens qui marchent dessus est quelque chose que vous devez attendre. Mais un locataire qui fait un trou dans le tapis ou y renverse de la peinture peut être tenu responsable des dommages.

Comment pouvez-vous dire ce qui est et ce qui n’est pas une usure ordinaire? Il existe trois types de dommages de base causés par un locataire qui ne sont pas considérés comme une usure normale.

1. Négligence. Si un Locataire fait quelque chose de négligent dont il aurait dû savoir qu’il causerait des dommages ou si le Locataire n’a pas fait quelque chose que le Locataire aurait raisonnablement dû faire pour prévenir les dommages, c’est de la négligence.

En bref, le locataire a-t-il agi prudemment pour préserver le bien? – Omission d’avertir. Une autre forme de négligence est lorsque le locataire omet de prendre des mesures qui pourraient prévenir les dommages à la propriété. Même l’exception d’usure raisonnable ne devrait pas exonérer un locataire de toute responsabilité s’il omet d’informer le gestionnaire immobilier lorsque quelque chose ne va pas dans la maison qui pourrait entraîner des dommages plus graves.

Par exemple, si une vitre est fissurée à cause d’une fondation défectueuse, ce n’est pas la faute du locataire. Mais si le Locataire ne dit pas au Gestionnaire que la fissure laisse entrer de l’eau et que le tapis sous la fenêtre est endommagé par l’eau, le Gestionnaire pourra peut-être faire valoir que ces dommages supplémentaires ont été causés par le fait que le Locataire n’a pas informé le Gestionnaire du problème.

2. Abus / abus. Si le Locataire maltraite sciemment ou délibérément la propriété, ou l’utilise à de mauvaises fins, les dommages causés par le locataire ne sont pas une usure ordinaire – c’est un abus ou une mauvaise utilisation.

Par exemple, le locataire a-t-il fait glisser des meubles sur un sol non protégé, provoquant des gouges? Ou le locataire a-t-il décoloré la baignoire en l’utilisant pour teindre les tissus? Le Locataire était-il un artiste qui n’a pas réussi à couvrir le sol pendant que le Locataire peignait, laissant des taches permanentes sur le tapis? Le locataire a-t-il peint les murs de la maison sans l’autorisation du directeur, ou n’a-t-il pas omis de les repeindre sur instruction?

Une décision de justice a déclaré qu’un locataire devait payer pour avoir laissé un tapis d’appartement mutilé dans une zone autour d’un bar humide, endommagé par des taches de rouille et de moisissure des contenants de plantes et couvert de brûlures de cigarettes – certaines dégagent à travers le tampon.

3. Accident. Parfois, les dommages se produisent par erreur. L’invité de la fête du locataire laisse tomber un verre sur le nouveau tapis, le tachant. Ou, le locataire laisse tomber une lourde jardinière et fissure le carrelage. Ou le locataire nettoie la lumière et le luminaire tombe et se casse. Ou le locataire laisse accidentellement le robinet de la baignoire allumé, inondant une partie de la maison et tachant les planchers de bois et la moquette.

Même si le locataire n’a pas volontairement endommagé votre propriété, le Gestionnaire pourra retenir le coût de la réparation du dépôt de garantie.

Autres facteurs

Pour évaluer si les dommages matériels dépassent l’usure normale, il faut tenir compte d’autres facteurs.

  • Étendue des dommages. Le type exact de dommage peut être aussi important que l’étendue des dommages lorsqu’on évalue s’il s’agit d’une usure ordinaire ou non.
    Par exemple, deux ou trois petits trous de clou dans un mur peuvent être considérés comme une usure ordinaire. Mais des dizaines de trous d’ongle peuvent être considérés comme des abus. Une légère égratignure sur un plancher de bois peut être inévitable. Mais une planche de bois manquante est une négligence ou un abus.
  • Durée de résidence. Certaines choses s’usent avec le temps. Mais sur combien de temps? L’usure ordinaire d’une maison due à un locataire qui n’y a vécu que peu de temps devrait être considérablement inférieure à celle d’un locataire qui y a vécu longtemps. Disons que vous avez installé un nouveau tapis avant de louer une propriété. Il peut être raisonnable de s’attendre à ce que si un locataire y habite 10 ans avant de déménager, son utilisation quotidienne le laisserait quelque peu endommagé.
    Mais si un Locataire déménage après seulement trois mois et que le tapis est déchiré et taché, c’est déraisonnable, et le Gestionnaire peut facturer le Locataire pour les dommages.
  • Caractère et construction du bâtiment. On peut s’attendre à ce qu’un bâtiment plus ancien subisse une détérioration plus importante et plus rapide qu’un bâtiment plus récent.
    Par exemple, les rebords de fenêtre en bois d’un bâtiment plus ancien peuvent se dessécher, pourrir ou se fissurer au fil du temps sans que le locataire n’en soit responsable. Mais si le bâtiment est neuf, il est peu probable que les rebords de fenêtre se fissurent sans une certaine négligence de la part du locataire (p. ex., debout sur le rebord de la fenêtre pour mettre en place des rideaux).

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