Quelles sont les conséquences possibles d’un grief?
Après avoir enquêté sur le grief d’un employé et tenu une réunion avec l’employé pour en discuter, l’employeur devrait déterminer s’il convient ou non de maintenir le grief et quelles mesures prendre, le cas échéant.
L’employeur pourrait décider de maintenir le grief dans son intégralité, de maintenir certaines parties du grief et d’en rejeter d’autres, ou de le rejeter intégralement. Si l’employeur maintient le grief en tout ou en partie, il devrait indiquer les mesures qu’il prendra pour résoudre le problème.
Au cours de l’audience sur le grief, l’employeur devrait obtenir le point de vue de l’employé sur les mesures qu’il souhaite prendre et l’employeur devrait en tenir compte lorsqu’il prend sa décision. Si l’employeur décide que l’employé a un grief légitime mais qu’il n’y a rien de pratique qui puisse être fait pour le résoudre, il devrait expliquer son raisonnement à l’employé afin qu’il puisse voir que l’employeur a sérieusement examiné la question.
Si le grief révèle des lacunes dans les procédures, les politiques ou les pratiques de l’employeur, celui-ci devrait s’assurer de rectifier la question dès que possible. Si le grief portait sur des allégations contre une personne en particulier, par exemple le supérieur hiérarchique de l’employé, le résultat approprié pourrait être d’entamer une procédure disciplinaire contre cette personne.
L’employeur devrait s’assurer qu’il suit sa propre politique sur les griefs et toute autre politique pertinente lorsqu’il prend sa décision. Il devrait tenir compte de la façon dont des griefs similaires ont été traités dans le passé et viser à traiter tous les griefs de manière cohérente, à moins qu’il n’y ait de bonnes raisons de ne pas le faire.
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