Quelles sont les formes de cyberintimidation en 2018?

Les médias sociaux et la connectivité 24/7 signifient que l’intimidation est un peu différente de ce qu’elle était à l’ère pré-numérique. Les formes de cyberintimidation sont nombreuses de nos jours et comprennent le cyberharcèlement, l’usurpation d’identité, le doxxing, etc.

Mais avant d’entrer dans cela, définissons l’intimidation. Pour qu’un acte agressif soit considéré comme de l’intimidation, trois critères doivent être remplis. Premièrement, il doit y avoir un différentiel de puissance. L’intimidateur a plus de pouvoir que l’intimidé, que ce soit le pouvoir physique, le pouvoir social ou le pouvoir économique. Deuxièmement, il y a une intention de nuire. L’intimidation n’est pas un malentendu, une mauvaise communication ou un accident. Troisièmement, l’intimidation se répète. Une bousculade est une agression. Un coup de pouce tous les jours est de l’intimidation.

Dans un monde en ligne, chacune de ces caractéristiques peut sembler très différente. Par exemple, le pouvoir dans un contexte en ligne peut faire référence à une personne plus qualifiée techniquement. La cyberintimidation est quelque chose qui inquiète tous les parents et cela peut être assez compliqué.

Alors, quelles sont les formes de cyberintimidation en 2018?

Usurpation d’identité

L’usurpation d’identité fonctionne de plusieurs façons. Un cyberharcèlement peut utiliser une fausse identité (par exemple, sur Facebook) pour tourmenter sa victime, couvrant ainsi ses propres traces. Ou, un cyberharcèlement peut se faire passer pour quelqu’un que sa victime connaît, peut-être pour nuire à ses relations ou pour lui soutirer des informations. Ou le cyberharcèlement peut se faire passer pour sa victime afin de ruiner sa réputation.

Humiliation

Les cyberintimidations peuvent propager des rumeurs pour embarrasser ou nuire à leurs victimes. La nature 24/7 des médias sociaux signifie que le moulin à rumeurs fonctionne toujours et que les enfants n’ont pas vraiment de “pause” dans leur vie sociale.

Cyberharcèlement

Le cyberharcèlement consiste à suivre une personne sur les réseaux sociaux et d’autres comptes Internet, en envoyant fréquemment des messages harcelants ou agressifs. Le cyberharcèlement fera craindre à sa victime pour sa sécurité. Le cyberharcèlement peut même ne pas connaître sa victime hors ligne.

Notez qu’au Canada, le cyberharcèlement peut être considéré comme du harcèlement criminel.

Flaming

Le flaming se produit lorsqu’une cyberintimidation fait des commentaires vulgaires, injurieux ou agressifs dans le but de déclencher une bagarre. Les adolescents appellent parfois cela “drame”.

Partage d’images privées

Les cyberintimidateurs peuvent télécharger ou partager des images privées ou embarrassantes avec d’autres cyberintimidateurs. Un soi-disant “réseau de sextage” aux États-Unis a conduit trois adolescents inculpés de crimes graves et 20 autres ont été renvoyés devant une commission de révision des mineurs.

Au Canada, c’est ce qu’on appelle la distribution non consensuelle d’images intimes et c’est un domaine du droit en évolution.INSTAGRAM Facebook, Twitter, YouTube, le téléphone d’un pair, etc., visitez le site pour plus d’informations sur la suppression des images de Facebook, Instagram, Twitter, YouTube, etc. NeedHelpNow.ca .

Vol de mot de passe

Les cyberintimidateurs peuvent tenter de comprendre les mots de passe des comptes de leurs victimes pour manipuler leurs comptes de médias sociaux, les humilier ou même harceler d’autres personnes.

Création de sites Web

Certaines cyberintimidations ont beaucoup de temps entre les mains. Combien? De quoi créer des sites Web entiers consacrés à tourmenter, humilier ou embarrasser leurs victimes. Un adolescent de Burlington, en Ontario, a fini par quitter l’école après avoir découvert un site Web créé spécifiquement pour l’intimider.

Doxxing

Le Doxxing consiste à rechercher et à diffuser des informations privées sur une personne ou une organisation. Dans le contexte de la cyberintimidation, il s’agit de découvrir les comptes privés et les activités en ligne d’une personne, puis de les rendre publics. Par exemple, un adolescent gay peut publier sur un forum LGBT sous un nom d’utilisateur qu’il garde secret. Un cyberharcèlement pourrait trouver le nom d’utilisateur et le publier ensuite largement.

Attaques PC

Une cyberintimidation férue de technologie peut tenter d’infecter l’ordinateur de sa victime avec des virus, des logiciels espions ou d’autres logiciels malveillants.

Attaques par proxy

Une attaque par proxy est quelque chose que seul un cybercriminel très averti sur le plan technologique essaierait. Fondamentalement, l’intimidateur installe un proxy sur l’ordinateur de sa victime. Le trafic Internet de la victime passe par le proxy, qui envoie lesdites informations à l’intimidateur. L’intimidateur peut alors utiliser les informations confidentielles qu’il glane dans son intimidation.

Le résultat

Les formes de cyberintimidation ont certainement changé. Cependant, la première étape pour lutter contre la cyberintimidation est la connaissance. En comprenant les formes de cyberintimidation et la façon dont les intimidateurs opèrent en ligne, vous pouvez aider votre enfant ou votre adolescent à prendre des mesures pour mettre fin à la cyberintimidation.

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