Comité Narasimham et Réformes bancaires

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Comité Narasimham et Réformes bancaires!

Rapport du Comité Narasimham:

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Compte tenu de l’érosion croissante de l’efficacité et de la rentabilité du secteur bancaire, le gouvernement a décidé de restructurer le secteur bancaire afin d’insuffler une concurrence et une efficacité accrues dans leur fonctionnement et d’accroître leur rentabilité.

En conséquence, le gouvernement indien a nommé un comité de neuf membres dirigé par M. Narasimham, l’ancien gouverneur de la RBI le 14 août 1991. Le comité a été chargé d’examiner le fonctionnement des banques commerciales et autres institutions financières du pays et de proposer des mesures pour remodeler ces institutions afin d’accroître leur efficacité.

Le Comité Narasimham a présenté son rapport en novembre 1991 et le rapport a été soumis au Parlement le 17 décembre 1991. Dans son rapport, le Comité Narasimham a reconnu le succès des banques du secteur public en ce qui concerne l’expansion des succursales, la mobilisation des dépôts dans le secteur des ménages, les prêts sectoriels prioritaires et la suppression des disparités régionales dans le secteur bancaire. Mais au cours de cette période post-nationalisation, le secteur bancaire a subi une grave érosion de sa productivité, de son efficacité et de sa rentabilité.

Les deux principaux facteurs responsables de cette situation, tels que signalés par le comité, sont les programmes d’investissement dirigé et de crédit dirigé. Le Comité a fait valoir que le ratio de liquidité légale (SLR – 38,5 %) et le ratio de réserve de trésorerie (CRR – 15 %) anormalement élevés imposaient aux banquiers une sorte d’impôt sur le système bancaire et détournaient une bonne partie des fonds bancaires à des fins improductives.

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De même, le CRR, sous forme de “taxe sur les réserves obligatoires” a réduit les revenus potentiels des banques et donc réduit la rentabilité des banquiers. En outre, le rapport du Comité Narasimham mentionnait que le système d’opération de crédit dirigé sous la forme de flux de crédits subventionnés vers des zones sous-bancarisées et prioritaires, de prêts IRDP, de prêts mela, etc. a perturbé les bonnes pratiques bancaires. Le Comité a mentionné: “Le crédit à vocation sociale envisagé dans le processus a dégénéré en prêts irresponsables.”

Le Comité a en outre mentionné qu’environ 20 % des crédits agricoles et des petits crédits industriels se présentent sous la forme de portefeuilles “infectés” et “contaminés”. Le Comité a également mentionné que les dépenses de fonctionnement de ces banques ont considérablement augmenté en raison de l’augmentation phénoménale du nombre de succursales bancaires, du manque de supervision appropriée, de la croissance rapide du personnel et de la promotion accélérée, du rôle inapproprié des syndicats et de l’augmentation du coût unitaire de l’administration des prêts aux secteurs prioritaires.

Recommandations du Comité Narasimham sur le Système bancaire:

Les recommandations du Comité Narasimham pour la réforme du système bancaire reposent sur les seuls critères rationnels, à savoir : les ressources des banques doivent être déployées de la manière la plus rationnelle possible afin qu’elles puissent bénéficier au maximum de leurs déposants. Ainsi, la détention de fonds des banques par le gouvernement à faible taux d’intérêt pour financer ses dépenses de consommation (paiement du salaire des employés) a fraudé les déposants.

Les recommandations du Comité visant à:

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( a) Assurer un degré plus élevé de flexibilité opérationnelle;

(b) Autonomie dans la prise de décision; et

(c) Pour insuffler de la compétitivité et un degré plus élevé de professionnalisme dans les opérations bancaires afin d’atteindre l’efficience et l’efficacité du système financier.

Voici les recommandations importantes faites par le Comité Narasimham pour faire les réformes nécessaires dans le système bancaire ainsi que dans le système financier:

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1. Mise en place d’une hiérarchie à quatre niveaux pour la structure bancaire composée de trois ou quatre grandes banques dont la SBI en tête, de 8 à 10 banques nationales avec un réseau d’agences à l’échelle du pays, de banques locales pour les opérations régionales et de banques rurales en bas principalement engagées dans le financement de l’agriculture et des activités connexes.

2. Le gouvernement ne devrait pas envisager de nationaliser à l’avenir des banques commerciales privées du pays et les banques privées devraient être traitées au même titre que les banques du secteur public.

3. Lever la barre sur la création de nouvelles banques dans le secteur privé et supprimer la procédure d’autorisation pour l’expansion des succursales.

4. Le gouvernement devrait être plus libéral en permettant à la banque étrangère d’ouvrir davantage de succursales conformément à la politique d’investissement étranger. Les coentreprises de banques étrangères et indiennes sont autorisées en ce qui concerne les services bancaires de commerce et d’investissement. Les opérations étrangères des banques indiennes devraient être rationalisées.

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5. Le ratio de liquidité statutaire (SLR) et le ratio de réserve de trésorerie (CRR) devraient être progressivement abaissés à partir de 1991-1992. L’instrument SLR devrait être déployé conformément à l’intention initiale de le considérer comme une exigence prudentielle et non comme un instrument majeur de financement du secteur public.

6. Le programme de crédit dirigé devrait être réexaminé au moins dans le cas de ceux qui ont pu se tenir debout et de ceux qui en ont fait une source de rente économique. De cette manière, les prêts prioritaires devraient être réduits. Le secteur prioritaire devrait être redéfini pour comprendre les petits agriculteurs et les agriculteurs marginaux, le petit secteur industriel, les exploitants de petites entreprises et d’autres secteurs plus faibles.

7. Les taux d’intérêt seront encore déréglementés pour tenir compte des conditions des marchés émergents et les taux d’intérêt actuels sur les dépôts bancaires pourraient continuer à être réglementés.

8. En ce qui concerne les créances douteuses, des provisions devraient être créées à hauteur de 100 % de la perte de garantie. La perte d’actifs devrait soit être entièrement amortie. Un Conseil chargé de s’attaquer au problème des créances douteuses doit être formé. Il convient d’élaborer des dispositions en vertu desquelles au moins une partie des créances douteuses et douteuses des banques et des institutions financières sont retirées du bilan afin que les banques puissent recycler les fonds réalisés grâce à ce processus en actifs plus productifs.

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9. Le système commun de recrutement du personnel pour les agents des banques est supprimé dans le cadre des réformes bancaires. Les nominations aux postes clés devraient être tenues à l’écart des faveurs politiques. Le comité a également estimé qu’il était urgent d’utiliser davantage le système informatisé.

10. Chaque banque du secteur public devrait créer une ou plusieurs filiales bancaires rurales pour reprendre toutes ses succursales rurales et celles-ci devraient être au même niveau que les banques rurales régionales.

11. Un pourcentage des actions des banques du secteur public devrait être désinvesti comme les autres UAP.

12. Les directives gouvernementales relatives aux questions d’administration interne devraient être abrogées pour garantir l’indépendance et l’autonomie des banques. La qualité du contrôle du système bancaire entre la RBI et la Division bancaire du ministère des Finances devrait prendre fin et la RBI devrait être le principal organisme de réglementation du système bancaire.

Autres Réformes financières:

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Les autres réformes financières recommandées par le Comité Narasimham sont les suivantes :

1. Assigner la fonction de surveillance des banques et autres institutions financières à un organisme quasi autonome distinct parrainé par la RBI.

2. Favoriser la concurrence entre les institutions financières de développement (IFD) pour adopter une approche de syndication ou de participation plutôt qu’une approche de consortium. Les IFD devraient adopter des normes internationalement acceptées pour rétablir l’adéquation des fonds propres et accorder des prêts pour de courtes périodes afin de répondre aux besoins en fonds de roulement.

3. L’IDBI ne devrait conserver que son rôle de refinancement et déléguer ses prêts directs à une personne morale distincte.

4. Des lignes directrices prudentielles devraient régir le fonctionnement de toutes les institutions financières. Afin de réglementer le marché des capitaux, le SBI devrait formuler un ensemble de lignes directrices prudentielles pour protéger les intérêts des investisseurs qui remplaceraient les lignes directrices trop restrictives du CCI (Contrôleur des émissions de capitaux).

5. Dispositions à prévoir pour une classification correcte des actifs et une divulgation complète ainsi que pour la transparence des comptes des banques et autres institutions financières.

Évaluation du rapport du Comité Narasimham:

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Le rapport du Comité Narasimham a été critiqué par divers critiques pour divers motifs.

Les différents points qui ont été soulevés par les critiques contre les recommandations de ce comité sont les suivants:

(a) Le rôle du secteur public sera minimisé dans ce nouveau système où ces banques ne seront pas en mesure d’exercer leur rôle social dans les prêts sectoriels prioritaires aussi efficacement qu’elles l’ont fait auparavant;

(b) L’idée de ne plus nationaliser les banques, permettant aux banques privées et étrangères de développer leurs activités est critiquée; et

(c) La réduction du SLR peut affecter négativement la capacité d’emprunt des gouvernements.

Mais toutes ces critiques n’ont pas de base solide propre. Ce qui est clair, c’est que jouer politiquement avec l’argent public déposé à la banque a déjà atteint son point de saturation. Les fonds bancaires devraient être strictement utilisés pour des investissements productifs lorsque le critère de viabilité devrait être respecté.

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Mais les recommandations du Comité Narasimham manquent de support statistique et de tests empiriques adéquats. En outre, certaines des recommandations comme la suppression du taux d’intérêt concessionnel, la suppression progressive des prêts sectoriels prioritaires, la réduction du SLR, etc. cela affectera sans doute indirectement les couches les plus faibles de la société si des dispositions alternatives ont été prises.

Mais sous le régime actuel de réformes économiques, si le secteur bancaire n’est pas libéralisé d’un contrôle bureaucratique excessif, le pays ne peut pas s’attendre à un rendement élevé de ces réformes.

Bien que le rapport du Comité Narasimham ait été critiqué par une partie des politiciens, des fonctionnaires cupides, des syndicats, des employés de banque sous leur propre angle, il y a une certaine logique à faire face à la concurrence et à d’autres changements structurels. Travailler sous un système de protection pendant une période prolongée détruirait définitivement l’esprit de productivité des travailleurs. Ainsi, le problème doit également être considéré sous cet angle.

Entre-temps, certaines de ces recommandations ont déjà été acceptées par le gouvernement.

Réformes du secteur bancaire et financier: 1991-1992 à 1993-1994:

Mise en œuvre des recommandations du Comité Narasimham depuis 1991-1992:

Malgré une forte opposition de différents coins, le gouvernement a entrepris des réformes financières majeures depuis 1991-1992 sur la base du rapport du Comité Narasimham présenté au Parlement en décembre 1991.

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Voici quelques-unes de ces réformes engagées dans le pays :

1. Réduction du reflex et du CRR:

Des taux plus élevés de SLR et de CRR ont préempté une grande partie des ressources bancaires dans des actifs à faible revenu, réduisant ainsi la rentabilité des banques et les incitant à imposer des taux d’intérêt élevés sur ses avances dans le secteur commercial.

Le gouvernement a donc décidé de ramener le SLR par étapes sur une période de trois ans de 38,5 % à 25 % et de ramener le CRR sur une période de quatre ans à un niveau inférieur à 10 %. Dans un premier temps, le SLR a été réduit à 30 % et le CRR a été annulé de 10 % en avril 1992, ce qui a libéré Rs. 1,280 crore vers des ressources louables.

2. Normes de comptabilisation des produits, de provisionnement et d’Adéquation des fonds propres:

Conformément à ces recommandations du Comité Narasimham, la RBI a publié de nouvelles normes prudentielles relatives à la comptabilisation des produits, à la classification des actifs et au provisionnement des créances douteuses. Des normes minimales de fonds propres ont été prescrites au même titre que les normes internationalement acceptées du comité de base pour atteindre l’adéquation des fonds propres. Les banques devraient achever le provisionnement des actifs douteux et non conformes aux normes d’ici la fin du mois de mars 1994.

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3. Révision du bilan:

Les formats du bilan et du compte de profits et pertes ont été révisés de manière appropriée pour refléter la véritable santé financière des banques.

4. Licences de succursales :

En avril 1992, les banques ayant atteint les normes d’adéquation des fonds propres et les normes comptables prudentielles ont été autorisées à créer de nouvelles succursales sans l’approbation préalable de la RBI. Ils sont également autorisés à fermer des succursales non viables autres que dans les zones rurales.

5. Autorisation de créer une Banque du Secteur privé:

RBI a annoncé des lignes directrices pour la création de banques privées en tant que sociétés anonymes. En principe, sept propositions de création de nouvelles banques du secteur privé ont été approuvées. Les banques ont également été autorisées à recueillir des contributions en capital d’investisseurs institutionnels étrangers jusqu’à concurrence de 20% et d’Indiens non résidents jusqu’à concurrence de 40%.

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6. Le nombre de tranches de taux d’intérêt sur les avances bancaires a été ramené d’environ 20 en 1989-90 à 3 au cours de l’exercice en cours (1993-94). Le taux d’intérêt plancher contrôlé sur les avances bancaires et le taux d’intérêt plafond sur les dépôts à terme ont été réduits de 4 points de pourcentage et de 3 points de pourcentage, respectivement.

7. Introduction de normes d’adéquation des fonds propres exigeant que toutes les banques atteignent 4 % d’ici le 31 mars 1993 et 8 % d’ici le 31 mars 1996. Les banques étrangères opérant en Inde et les banques indiennes ayant des succursales à l’étranger doivent atteindre 8 % d’ici le 31 mars 1993 et le 31 mars 1994 respectivement.

8. Soutien budgétaire de Rs. 5 700 crores pour la capitalisation des banques ont été débloqués après que les banques nationalisées ont conclu des accords de performance avec RBI pour renforcer la gestion des banques et assurer une amélioration de l’efficacité.

9. La loi sur la Banque d’État de l’Inde (SBI) a été modifiée pour permettre à la banque d’accéder au marché des capitaux et d’accorder 10% des droits de vote aux actionnaires, SBI levé sur Rs. 1 400 crore en capitaux propres (y compris les primes et Rs. 1 000 crore sous forme d’obligations par le biais d’une émission publique). La participation de la RBI est désormais de 67 % contre 99 % auparavant.

10. Pour permettre aux banques nationalisées d’accéder au marché des capitaux pour la dette et les fonds propres, un projet de loi a été présenté au Parlement. Il a été décidé qu’en 1994-1995, plus de sept banques nationalisées entreront sur le marché des capitaux pour atteindre l’objectif des normes d’adéquation des fonds propres.

11. En 1993-94, la Nouvelle Banque de l’Inde est fusionnée avec la Banque nationale du Pendjab.

12. Un nouveau Conseil de surveillance financière est en cours de création au sein de la RBI afin de renforcer le système de surveillance des banques et des institutions financières. Un nouveau département à savoir. Le Département de surveillance est établi à RBI en tant qu’unité indépendante, à compter du 22 décembre 1993 pour la supervision des banques commerciales.

13. La Loi de 1993 sur le recouvrement des dettes dues aux banques et aux institutions financières a également adopté la création de tribunaux spéciaux de recouvrement pour faciliter le recouvrement plus rapide des arriérés de prêts.

14. Les normes de prêt des banques ont également été libéralisées et les banques ont également eu la liberté de décider des niveaux de détention des stocks et des créances individuels.

15. Une ordonnance a été promulguée modifiant la Loi de 1949 sur la réglementation bancaire afin de permettre à une société bancaire d’avoir un Président non exécutif et jusqu’à trois administrateurs parmi les administrateurs des institutions de promotion et de relever le plafond de l’exercice des droits de vote pour un actionnaire jusqu’à 10% et d’augmenter les sanctions en cas de violation de la Loi.

16. L’accord conclu avec l’Union en octobre 1993 ouvre la voie à une informatisation plus rapide des banques.

17. La portée des accords de consortium obligatoires a été réduite à 76 grands comptes d’emprunt au lieu de 934 comptes jusqu’à présent, les emprunteurs étant autorisés à intégrer de nouvelles banques au consortium après deux ans.

18. L’accès des institutions financières aux fonds SLR a été réduit et elles sont encouragées à s’adresser au marché des capitaux pour obtenir des fonds.

19. Le Projet de loi de 1994 sur la Réglementation bancaire (Amendement) a été approuvé par le Parlement le 17 mars 1994, ouvrant la voie à l’ouverture d’un plus grand nombre de banques dans le secteur privé. Entre-temps, le gouvernement a donné en principe l’autorisation à neuf banques privées. La première banque du secteur privé a déjà été créée par l’Unit Trust of India (UTI Bank) le 2 avril 1994. Elle a été suivie par cinq autres banques privées.

20. IFCI est également converti en entreprise et sa première question publique est également soulevée au sujet de Rs. 600 crore sous forme de capitaux propres (y compris les primes).

21. La clause de convertibilité n’est plus obligatoire pour les aides sanctionnées par les établissements de crédit à terme.

22. Le plafond du taux d’intérêt sur les débentures et les obligations est supprimé, à l’exception de celui sur les obligations d’UAP non imposables.

23. Les adjudications de bons du trésor à 91 jours et de titres d’État ont commencé respectivement le 8 janvier 1993 et le 3 juin 1992. L’adjudication de bons du trésor à 354 jours a commencé à partir du 28 avril 1992 et a remplacé l’adjudication de bons du trésor à 182 jours.

Ainsi, avec les réformes du secteur bancaire et financier susmentionnées, la tâche de décontrôle et d’introduction de la concurrence initiée précédemment a été poursuivie. Un certain nombre de mesures ont été prises en 1993-1994 pour réduire les contrôles et les distorsions du système bancaire et promouvoir la concurrence. Il s’agit notamment des réformes des taux d’intérêt, de l’autorisation d’entrée des banques privées, de l’assouplissement des restrictions aux prêts et du contrôle du crédit.

Les objectifs de ces changements sont les suivants:

(a) Remplacer les restrictions fondées sur le contrôle et la coercition des banques par l’utilisation d’incitations fondées sur le marché, afin que la direction et le personnel de la banque soient libres d’utiliser leur intelligence et leur initiative commerciale;

(b) Disposer des réglementations prudentielles nécessaires pour protéger les déposants et le système bancaire; et

(c) Créer un environnement dans lequel les banques se font concurrence pour fournir le meilleur service aux déposants, aux emprunteurs et aux autres clients.

Le processus de réformes économiques a placé les banques commerciales en Inde sous une pression croissante pour améliorer leurs performances, y compris la qualité et le contenu de leurs activités bancaires. Le processus de déréglementation a accru la concurrence tant entre les banques qu’avec une multitude d’entités non bancaires qui sont devenues actives au cours de la période récente. Ainsi, le système bancaire indien a subi des changements profonds au cours des quatre dernières années de libéralisation économique.

Au cours de la première étape du processus de réforme économique, qui a débuté en juillet 1991, des efforts ont été déployés pour mettre en place des changements structurels durables et un cadre réglementaire qui amélioreront l’efficacité de la base de ressources et inciteront les banques à soutenir les activités dans les secteurs productifs de l’économie.

Les réformes visaient donc la réduction générale de la présomption légale de ressources des banques, la rationalisation de la structure des taux d’intérêt et la prescription des normes prudentielles. Le système bancaire fonctionne désormais selon un ensemble de normes comptables prudentielles internationalement reconnues en matière de comptabilisation du résultat, de classification des actifs, de provisionnement et d’adéquation des fonds propres.

Étant donné que la concurrence a joué un rôle important dans l’amélioration de la productivité et de l’efficacité du système, les banques existantes ont bénéficié d’une plus grande flexibilité pour étendre leurs opérations. Toutes ces mesures ont également été mises en œuvre pour adopter des normes prudentielles favorisant la transparence.

Des modifications législatives avaient également été apportées pour une plus grande autonomie et une plus grande flexibilité opérationnelle. Les réformes dans le secteur bancaire ont été engagées à un moment où les banques commerciales du secteur public étaient confrontées à de nombreux problèmes, notamment leur faible rentabilité et leur manque de transparence.

Le secteur bancaire est en passe d’entrer dans la deuxième phase des réformes et des changements structurels qui étaient certains de connaître une amélioration opérationnelle et financière significative. Ainsi, la deuxième phase des réformes du secteur bancaire dans le pays devrait mettre l’accent sur l’amélioration de l’efficacité organisationnelle des banques, pour laquelle l’initiative devait provenir en grande partie des banques elles-mêmes.

La RBI a suggéré que les banques améliorent leurs revenus basés sur les services en accordant plus d’attention au coût et à la tarification de divers services bancaires non basés sur des fonds tout en développant leurs compétences en matière de développement de produits pour répondre aux besoins spécifiques de leurs clients.

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